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Le carosse

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8h, frais et dispos, on peut enfin découvrir notre carrosse. Une vieille R11 un peu bringuebalante mais plutôt bien entretenue vu l’âge et le nombre de km. Certes, le pare-brise est un peu fendu et la porte avant droite s’ouvre toute seule dans chaque virage à gauche. Mais elle démarre, roule et finalement c’est bien ça le plus important. Laure se met à l’arrière avec Charlotte et Marianne. Le trajet doit se faire dans la journée avec arrêts à Ambalavao (ancienne ville coloniale), pour visiter les vignobles, la soierie et voir la fabrication du papier, avant d’arriver à destination. Notre chauffeur, Mâmi, est super. Adorable avec la petite Charlotte, aux petits soins avec nous autres, ce sera un super guide/chauffeur pour ces trois jours de périple. Il nous informe que ce tronceau de route est dangereux la nuit, les taxis brousses voyageant d’ailleurs en caravane de 15 véhicules pur ne pas se faire dépouiller. Il nous parle également du fléau des voleurs de zébus. Les zébus sont un placement et un investissement très important pour les familles malgaches. Les prix d’une bête vont de 300 000 à 1 000 000 d’Ar, autant dire une fortune  pour les malgaches dont le salaire moyen mensuel est autour de 100 000 Ar.

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Un troupeau de zébus est donc une fortune colossale et certains éleveurs sont très riches. De plus, les zébus sont laissés seuls des jours entiers, ils paissent paisiblement parfois loin de leurs étables. Des groupes de voleurs de zébus ont senti le bon filon et s’emparent de plus en plus de zébus illégalement. Il ne s’agit pas là d’une petite guéguerre de cour de récréation.  Devant le fléau, les éleveurs ont des autorisations pour s’équiper de fusils de chasse, pendant que les voleurs se promènent avec des fusils mitrailleurs et kalachnikovs. Les trafiquants d’armes ont encore de beaux jours devant eux.

Sur la route on croise d’ailleurs des milliers de zébus qui remontent vers Ambalavao et Tana. Partis parfois de Tuléar, ils parcourent avec les éleveurs des centaines de km pour rejoindre les marchés aux zébus.

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La visite du vignoble est plutôt un échec. On arrive à l’heure du déjeuner, personne n’est là. On peut quand même entrer dans une salle, voir quelques vignes, et acheter une bouteille pour Sakda.
La fabrication de papier se solde par le même constat d’échec, pour les mêmes raisons. Mâmi nous explique quand même rapidement la processus de fabrication.

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Un peu plus de réussite pour la fabrique de soie. On peut voir les travailleuses à l’ouvrage, le filage, le tissage, les cocons de ver… On n’achètera rien dans la petite boutique, mais autant de travail manuel aurait bien mérité un petit achat !

C’est pas grave. On continue notre périple. Les paysages changent, ils deviennent beaucoup plus arides, quelques massifs montagneux surgissent ça et là. On s’arrête dans une petite réserve de lémuriens, où les petits primates sont très peu farouches et le guide peu loquace. Le point positif est que ça fera quelques belles photos de lémuriens…

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On se croirait maintenant dans l’Arizona. Des paysages désertiques de terre rouge, des zébus, des cactus… On traverse quelques villages « bars ». On est dans la région des Bars, une des éthnies d Mada, qui vit dans de toutes petites maisons en terre avec un toit de paille. Mâmi nous explique que seuls les zébus ont une importance pour les Bars. La maison n’est qu’un accessoire, elle est donc minuscule et ne sert qu’à dormir.

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La nuit tombe doucement, on peut assister à un magnifique coucher de soleil, avec les massif de l’Isalo en toile de fond.  En premier plan, des km de prairie en feu pour permettre à l’herbe pour les zébus de pousser en lieu et place des quelques arbres, ou aux voleurs de zébus de couvrir leurs traces…

On arrive finalement à Ranohir et Mâmi nous présente un guide qu’il nous recommande. Claude nous fait plutôt bonne impression au premier abord, mais se révélera être un échec notable.
Quoi qu’il en soit on se trouve une gargote pour manger. Quelques brochettes, d es samossas en compagnie de Mâmi, Marianne et Charlotte, et nous sommes rassasiés.

Il est temps de se coucher, 2 jours de randonnée au travers de Canyon, cascades et piscines naturelles nous attendent.

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