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Loading ...Après cette frigorifiante ascension du Cotopaxi qui a soulevé bien des débats, retour à des balladounettes plus classiques (mais pas forcément plus chaudes).
Si l’Equateur est un petit pays plein de surprises et de diversité, il faut bien se rendre à l’évidence qu’il a un inconvénient majeur : Le climat! Je n’ai jamais vu un endroit où le temps est aussi peu clément (même pas Paris pour dire). Il alterne entre gros nuages menaçants, vent frigorifique, tempête de grêle et pluie torentielle! Parfois un petit coin de ciel bleu apparait, il faut alors vite en profiter pour claquer deux photos pour faire illusion.
Certes nous sommes rarement en dessous de 3500m mais c’est pas une raison! Heureusement que nous avons très largement eu chaud pendant la première partie du voyage, ça fait une bonne moyenne.
Toujours est-il que pour se remettre des émotions du volcan Cotopaxi et de son froid polaire, nous avons décidé de mettre cap vers le volcan Quilotoa (enfin le cratère) et son froid… polaire! Ben oui on ne change pas une équipe qui gagne et puis il parait que c’est bon pour la circulation du sang! Du coup, par la même occasion nous en avons profité pour choisir une maison d’hôte sans eau chaude et sans chauffage… à près de 4000m d’altitude.
Le vent n’a pas faibli d’un iota, nous obligeant à arpenter le cône du cratère avec la plus grande prudence, et nous obligeant même à faire demi-tour à mi-chemin. Décidemment il est dit qu’en Equateur nous n’arriverons jamais à faire une ballade jusqu’au bout.
L’effort en valait cependant la chandelle, la lagune turquoise au centre de ce gigantesque cratère dans lequel des falaises de près de 400m se jettent, est vraiment belle… et infiniment profonde selon les locaux!
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Des lamas bien poilus (ça donne envie.. dis tu peux me prêter tes poils ??) nous regardent passer avec curiosité. Nous profitons d’ailleurs de ce bien mauvais temps pour pousser la ballade plus loin dans les environs et admirer le paysage andesque, avec vue sur les nuages, les montagnes alentours, les canyons, un magnifique coucher de soleil digne d’un volcan en éruption…
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C’est alors que Laure décide d’une pause bienvenue, qui nous ramènera à 3500m d’altitude (mais toujours sans eau chaude dans l’hotel, vous pouvez calculer combien de temps ça fait que l’on ne s’est pas douchés…)… afin de déguster chocolat et fromages artisanaux (et parfois chocolat au fromage) dans la petite bourgade de Salinas en Bolivar, où tous les matins les fermiers alentours apportent leur lait frais à la coopérative à dos d’Anes (il faut pas rouler trop vite sinon ça secoue) ou de lamas!
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Le Chimborazo (plus grand volcan et montagne d’Equateur et point le plus éloigné du monde du centre de la terre à 6268m d’altitude) se dessine en arrière plan, lové dans les nuages… on aurait bien envie de l’escalader celui là aussi, mais les finances ne le permettent pas dans l’immédiat… et il y aura mieux à faire dans la Cordillère Blanche et en Bolivie.
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Regaillardis par tant de chocolat sortant directement de la fabrique (Laure ne s’en est toujours pas remise… on garde d’ailleurs une tablette entières pour le 19 Septembre), nous décidons de continuer l’aventure “volcans” en nous rendant au El Altar, qui fut, avant que son cône ne s’écroule, la plus haute montagne du monde (oui oui devant l’Everest… enfin parait il)!
Nous nous rendons au pied de ce volcan en compagnie de Daniel un suisse Allemand rencontré à Las Salinas. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le froid aura décidé de ne pas nous quitter. L’ascension jusqu’au cratère, situé à 4200m, d’altitude se fait en deux étapes. Du village de Caldeira où une ferme nous permet de passer la première nuit, jusqu’au refuge d’altitude à 3900m, puis quelques deux heures plus tard au pied de la lagune, au coeur d’un cirque, entouré de 9 pics de plus de 5000m, vestiges de feu la plus grande montagne du monde.
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Si les paysages de la randonnée son sublimes, la route est boueuse… et crotteuse. Chemin privilégié pour amener le bétail sur la plaine d’altitude, auquel il faut ajouter une pluie quotidienne annuelle =
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Nos chaussures ne s’en sont pas encore remises, et la descente a au des airs de bains de bou(se)s et de luge sur crotins. Ca aussi c’est bon pour la circulation du sang ?
L’excursion est totalement en dehors des sentiers battus (pourtant ce n’est pas le qualificatif qu j’utiliserais pour parler du chemin qui mène au refuge) et le refuge, isolé au milieu de ces énormes montagnes, à des airs de maison hantée. Nous sommes absolument seuls, si l’on excepte le renard qui a élu domicile dans les chambres du haut et marqué son territoire de belles crottes dans le couloir.
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La pièce principale à des airs de saloon de Far West, si l’on oublie la température qui doit avoisiner les 0°… et le fait qu’il n’y ait pas de bois pour faire le feu!!!!!! A 12$ par personne la nuit (négociée à 9) on commence à en vouloir au propriétaire qui n’avait pas jugé utile de nous allumer l’eau chaude lors de notre permière nuit au village de départ!!!!
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Nous voilà donc partis pour marcher 5km de plus pour chercher du bois mouillé (ben oui il n’y a pas beaucoup de forêt à 4000m d’altitude) que nous ramènerons difficilement sur nos épaules en devant traverser moultes rivières! Le soir venu nous arriverons tout de même à allumer ce satané feu… il fallait nous voir tous les trois dans cette grande maison, entassés les pieds dans la cheminée, en train de grignoter tous les restes que nous avions bien pu trouver en faisant les fonds de placard de la cuisine (et cette quête fut prolifique.. cookies, jambon, fromage, thé, sucre… les précédents visiteurs devaient être là 2 jours auparavant tout au plus et avec cette température, pas de problème de conservation)!
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Le lendemain nous attaquons donc les deux heures qui nous séparent de la lagune, sous la pluie et dans le brouillard, en évitant les taureaux … arrivés les pieds dans la neige, nous pourrons tout de même constater la beauté des lieux, entourés de ces grandes montagnes glacées, desquelles des centaines de cascades s’écoulent!
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Le chemin de retour, dans la boue jusqu’au genoux, aura fini de nous remonter contre le gérant, qui aura eu droit à toute la colère de Laure (pas d’eau chaude, pas de bois, pas de conseils, pas de bottes et elle a de la bouse jusqu’au hanche) sous le regard mortifié du pauvre Suisse qui ne savait plus où se mettre!
De nombreuses ballades tout aussi épiques nous viennent à l’esprit (aller voir le volcan le plus actif du monde, le Sangay, passer par la région des lagunes, des parcs Podocarpus et Cajas), mais le temps court… si nous voulons arriver au Pérou et en Bolivie pendant les bonnes périodes (et arriver en Patagonie tout court), nous devons avancer et quitter ce beau petit froid pays. Une petite escale à Cuenca, belle ville coloniale et nous voilà en route vers le Pérou et les ruines de Kuelap par un route bien perdue à la frontière entre les Andes et la jungle Amazonienne….
Cuenca!
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Encore des paysages d’une beauté à couper le souffle (celle du coucher de soleil sur le volcan par exemple est incroyable). Vous devez avoir envie de soleil et de chaleur après tout ce froid. Et je vois que là où vous êtes aujourd’hui, il fait 5°. Dire qu’ici il fait à peu près beau et chaud !
A bientôt le plaisir de lire la suite de vos aventures.
Que de beautés ! et il vous en attend encore de splendides d’après un livre offert à papa sur “Le tour du monde en 80 lieux de rêve” “pour faire comme son fils”….
Nous attendons donc vos impressions sur le Pérou. Bises à tous deux.
En fait on alterne pas mal entre le chaud tropical et le froid polaire. Tout dépend de l’altitude. On se dirige vers le côte où les températures sont caniculaires… avant de repartir dans les hautes montagnes bien froides de la cordillère blanche.
Sinon qu’y-a-t-il sur le Pérou das le livre ?
Hello les aventuriers !
Cela faisait un petit moment que je n’avais pas lu vos chroniques, mais je viens de me rattraper ! Vous me donnez très envie de découvrir l’Amérique du Sud… malgré les déboires auxquels vous devez faire face. Je vous trouve très courageux tous les deux (tiens bon Laure, tu auras toute l’eau chaude du monde après… même si c’est maintenant que tu la veux, of course).
Profitez bien, je vous embrasse fort !!