(Pas de vote)
Loading ...Cinq jours à Buenos Aires comme étape tampon avant le retour. Nous pensions que passer en quelques heures de la Patagonie à Paris puis nos contrées respectives serait un peu difficile.
De plus la plupart des voyageurs rencontrés lors de notre périple était unanime concernant Buenos Aires : “Vous allez voir c’est super et en plus ça ressemble à Paris, ca fera une bonne transition”.
Euh… ils ont déjà mis les pieds à Paris ou se sont-ils contentés des informations glanées dans des guides touristiques Argentins propagandesques à la gloire de Buenos Aires (ils sont très forts pour ça les Argentins, ils font croire à tout le monde que Ushuaia est la ville la plus Australe du monde 
)?
Ceci dit il peut y avoir, à certains égards, quelques ressemblances avec Marseille
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Et effectivement sur quelques batiments bien précis avec Paris tout de même :
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Mais de notre point de vue, la ville est beaucoup plus proche de New York que de nos petites cités franchouillardes (mais tellement agréables).
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D’abord tout est immense et bruyant dans cette ville. Nous qui souhaitions 5 jours de farniente sous le soleil et qui placions beaucoup d’espoir dans Buenos Aires nous voilà un peu déçus. Les rues sont gigantesques : 2 fois 8 voies sur parfois 15km pour une même avenue! Nous qui à Marseille appelons “Boulevard” une traverse qui finit en cul-de-sac où une voiture seule a du mal à se frayer un chemin sans rentrer les rétroviseurs, comment appelerions nous ces grandes lignes droites sans fin ??
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Forcément dans ces conditions quand on donne une adresse il faut bien faire attention au numéro si l’on ne veut pas marcher des heures pour rejoindre la bonne porte d’entée. Erreur que nous avons failli commettre.
Dans le bus :
Chauffeur : “Vous allez où ?”
Nous (confiant) : “Rue Venezuela”
Chauffeur : “euh… elle fait 10km de long”
Cyril à Laure : “Tu te souviens du numéro toi ?”
Laure : “Ben non”
Les immeubles également sont énormes. Si certains sont bien de style Hausmanien (mais version 12 étages), ils sont éparces et entre eux se dressent de “belles” constructions années 70 ou bien dans certains quartiers des tours futuristes. Coincés entre ces grandes façades sur de petits trottoirs surpeuplés séparés par 4 voies de circulation à sens unique où les bus de ville abondent, difficile de se parler sans hurler.
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Dans l’hypercentre, la propreté n’est pas toujours au rendez vous (on se demande quand passent les éboueurs, les trottoirs sont constamment remplis de déchets), et la pauvreté est très visible dans les rues. Peut être les conséquences de la crise passée mais de très nombreuses personnes vivent dans de véritables cabanes dans les rues au milieu des allées dédiées au shopping.
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Heureusement quelques quartiers tirent leur épingle du jeu (à nos yeux) comme Palermo, beaucoup plus calme, San Telmo ou encore quelques grands parcs (mais là le coté gigantesque est sympa) en bordure du Rio de la Plata.
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Dommage que pour contrebalancer ce coté buccolique ils aient réussi à installer l’aéroport à proximité ou encore à faire traverser ces espaces verts par les voies ferrées. Si le vrombissements des voitures sur leur routes à 12 voies s’affaiblit au fond des parcs, le hurlement des réacteurs ou le crissement des roues d’acier sur les rails est récurrent… et un peu désagréable!
Il y a par contre au moins cinq choses que l’on est forcé de reconnaitre ici :
1 – Le foot est omniprésent. Nous voulions voir un match de Boca Juniors. Malheureusement c’est la trêve estivale. Nous nous sommes donc contentés de flanner dans le quartier de la Boca, admirer le stade (la bonbonera) et les nombreuses peintures à la gloire de Maradonna.
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2 – Le Tango est une véritable institution. Le WE de nombreuses représentations sont proposées par les restos ou la mairie. Des pistes de danse sont installées et les couples argentins se battent alors pour accèder au dance floor. On ne peut pas être Argentin et ne pas savoir danser le Tango (sinon on est déchu de sa nationalité ??)!
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Nous n’avons pas vraiment assisté à une représentation professionnelle, mais certains danseurs de rue sont très bons!
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3 – La ville est ultra-dynamique et trendy. Quelques terasses où les restaurants affluent, des bars proposant de la musique live, des shows dans la rue, énormément de théatres, d’offre culturelle, une vie nocturne trépidante!
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4 – Il n’y a pas d’âge pour boire le maté. Jeunes comme vieux, tradis comme trendys boivent inlassablement ce thé ultra dosé dans des coques de fruits, le sirotant à l’aide d’une grande paille en inox, alu ou argent pour les plus belles pièces.
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5 – La viande argentine, ché bon… enfin peut être. Ce qui est sur c’est que les restaurants de boeuf grillé abondent à chaque coin de rue. Celui dans lequel nous sommes allés pour notre repas de Noel, sur les recommandations de l’hôtel dans lequel nous nous trouvions, ne nous a pas emballés. Viande trop cuite (mais il parait que c’est normal ici) et sauce genre boite de ravioli en conserve. Pourtant pour une fois on y avait mis le prix!
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Buenos Aires est donc certainement une belle ville pour y habiter, mais ce n’était pas l’intermède rêvé en ce qui nous concerne. Nous nous étions habitués à notre calme Patagon où les voitures se succèdent à 5 heures d’intervalle et aux grands espaces vierges de toute civilisation. Et si nous étions devenus associaux pendant ce voyage ??
Il n’empêche c’est quand même marrant de préparer Noel sous un soleil écrasant!
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Ah bah non ! Comment on va faire pour voyager à travers vos récits et vos photos??? C’est que ça va faire tout bizarre…
Merci de nous avoir fait rêver grâce à ce très beau blog (et si bien écrit en plus).
Allez, bon retour quand même
Buenos Aires ressemble un peu à Marseille : c bien comme transition non ?
Quand rentrez-vous ?
Bizzzzzzzzz
Nous sommes actuellement à ….. Orly, sous un plafond de nuages menaçants à 2 mètres du sol! Hier c’était l’été et 30°C!
Dur retour à la réalité d’autant que pour ma part je dois attendre 6h à l’aéroport, Laure doit traverser Paris pour aller à la gare de l’Est!
Bouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!
Donc on est rentrés!
Guillaume ravi de voir que nous a suivi! A bientôt sur Paris sous la pluie…
A Marseille, on prévoit le soleil jusqu’à la fin de la semaine au moins…
Comment se fait-il que vous ayez déjà fait le repas de Noël , on est le 21 ! Le père Noël n’est pas encore passé. Ici à Marseille , il fait beau mais vent et froid ! On a hâte de vous voir de retour. Profitez bien de vos derniers jours . J’espère que le choc du retour ne sera pas trop violent . Les français sont de plus en plus râleurs ! Bisous . Marjolaine