Nous continuons notre découverte du chili en mettant cap directement vers Santiago. Notre avion pour l’Ile de Paques n’est que le 11 Novembre, mais nous sommes bien décidés à avancer la date pour pouvoir profiter d’un maximum de temps dans le grand Sud Patagonien Chilien et Argentin…
Manque de pot, cela coïncide avec l’un des rares WE prolongés du Chili et les vols sont complets, ainsi que la plupart des bus dont les prix ont été multipliés pour l’occasion par 2 ou 3.. et vu le niveau de vie Chilien, ce n’est pas peu dire.
En effet nous sommes fortement impressionnés (et un peu embêtés égoistement pour nos comptes) par le haut niveau de vie et de développement du Chili. On se croirait en Europe. Les voitures, les rues, le métro, la façon dont les gens s’habillent, les prix des restos que nous ne pouvons donc pas nous payer.
Heureusement on y trouve du bon pain et du jambon car notre régimen alimentaire se résume à ces quelques sandwichs (ceci dit c’est plutôt pas mal pour lutter contre la tourista)!
Bref nous avons donc une dizaine de jours à “tuer” avant d’embarquer pour l’Ile de Paques. Après moultes réflexions et sans guide, nous décidons d’anticiper le Sud en visitant la région des lacs avec au programme… ben lacs (orginalement), mais également forêts vosgiennes et océan Breton…
Ben oui quand on dit que le Chili ressemble à l’Europe, on le retrouve même au niveau des paysages Alpins et Vosgiens de cette région.
Cap donc vers Talca, non loin de Santiago, pour se rendre dans le parc national Lircay. Peu fréquenté par les touristes, qui se ruent à toute vitesse vers la Patagonie (ce que l’on aurait fait d’ailleurs si les seules places de bus abordables que nous ayons trouvées ne nous avaient pas menés à Talca), il n’en est pas moins spectaculaire.
Nous sommes au printemps ici et la neige est encore bien présente (à partir de 1000m, ça change du Pérou où la neige commençait à 5000).
Nous marchons donc entre des cimes enneigées, au travers de belles forêts de sapins et … dans la neige…. ça faisait longtemps!
De plus les prix des hébergements étant assez élevés au Chili, nous avons fait l’acquisition d’une magnifique tente de luxe que nous avons pu tester en effectuant du camping sauvage dans le parc (interdit, mais gratuit donc bon…)… résultat : les nuits sont fraiches, le sol est dur (nous n’avons pas de tapis), mais la couverture de survie permet de bien isoler tout de même!
Nous sortons du parc en douce à 6h du matin, en dehors des heures d’ouverture des guichets afin de filer sans payer… et ça marche! Nous avons décidé que cette économie serait notre budget “resto, fruit de mer” sur l’île de Chiloé (oui oui tous les parcs nationaux sont payants au Chili… assez fou.. comme si l’on devait payer chaque fois que l’on allait faire une ballade en forêt en France)!
Nous nous dirigeons, non sans mal, vers Buchupureo, petit village au bord du pacifique, décrit comme étant un petit village de pêcheurs où les papayes poussent… résultat : d’interminables plages de sable gris, pas un bateau en mer et aucun arbre en perspective… agrémenté d’un temps breton… c’est reposant et plutôt sympa mais un peu loin du cliché que l’on imaginait.
Les Chiliens, quant à eux, font honneur à leur réputation de peuple sympathique, en nous prenant en stop même lorsque nous n’en faisons pas. Bien pratique, et bien sympa!
Nous nous rendons alors au coeur de la région des lacs, à Pucon, au pied du beau volcan Villarica, dont l’ascension nous tente, histoire de voir de plus près son cône fumant… mais il faut faire des choix. Et nos derniers deniers iront probablement dans 3/4 jours de bateau dans les fjords Chiliens.
Nous nous contenterons de voir le volcan du parc Huerquehue. Magnifique parc dont Laure aura férocement négocié le prix d’entrée avec succès (“-Quoi ??? la moitié du parc est fermé à cause de la neige ??? Alors on ne paie que la moitié du prix. – ben oui Madame je comprends, mais les 30 autres touristes ont payé le prix normal……. bon ok je vous fais payer un seul billet)!
De nombreuses lagunes, de beaux reflets de forêts Vosgiennes, un volcan fumant en toile de fond et le fameux sapin Araucaria en premier plan.
Que demande le peuple ?
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Toujours dans la neige, alors ? Qui a dit qu’il faisait chaud en Amérique du SUD ? Et dans notre vrai paysage vosgien, il fait en ce moment, comme partout en France, une douceur exceptionnelle, digne du SUD. Et les feuilles s’accrochent, si bien qu’on profite plus longtemps que d’habitude des superbes couleurs automnales.
Bientôt l’île de Paques alors ? C’est un endroit mythique qui vaut bien quelques deniers de votre part. Bonne découverte et en attendant, profitez bien des fjords.
Ben oui nous sommes attirés par la neige il faut croire. Par contre les echos que j’ai du Sud me font plutôt croire qu’il pleut à verse.
Nous serons sur l’Ile de Paques le 11 Novembre pour fêter l’armistice.
Par contre les Fjords ce sera pour plus tard et c’est à ce moment là qu’on aura besoin de deniers L’Ile de Paques ne devrait pas nous couter grand chose (à part si les sites archéologiques et naturels sont chers…)