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Loading ...Le réveil sonne. 6h… L’heure habituelle pour se lever ici, étant donné que le soleil se couche à 17h et qu’il n’est pas vraiment recommandé de trainer la nuit. Comme il n’y a pas de taxi-brousse qui part de Ranomafana, on en a réservé un depuis Fiana. Du coup on a également payé la partie Fiana – Ranomafana qui ne nous concerne pas, ce qui a priori n’aurait pas du être le cas. M’enfin c’est pas bien grave. Nous avons rendez-vous à 9 heures avec le taxi-brousse dans le centre de Ranomafana. A 6h le téléphone sonne… C’est le chauffeur qui nous confirme le rendez-vous. C’est sérieux tout ça. Il rappelle à 8h40 pour nous dire qu’il est à 20 minutes du lieu de rendez-vous. Vraiment très ponctuel ! Avant de n’arriver qu’à… 11h ! Nous avons donc attendu 2h sous une pluie battante et dans un froid de canard. Surtout que ça n’a rien d’évident de reconnaitre un taxi-brousse parmi d’autres : il y en a des dizaines qui passent, sans panneau, un peu rapidement…
Heureusement, Jocelyn nous avait dédié quelqu’un, qui ne parlait pas français, pour attendre le taxi-brousse avec nous. Le pauvre, il a attendu 2 heures sous la pluie avec nous. Mais heureusement qu’il était là, puisque c’est lui qui a intercepté le taxi-brousse, qui n’avait d’ailleurs pas réellement l’air d’être au courant qu’il devait nous prendre. Enfin, l’essentiel est là, on arrive à monter dedans, avec un couple d’italiens. Maintenant on a l’habitude d’être 4 par rangée. Ce qui est nouveau ici, c’est l’odeur moite de pulls trempés qui ont mal séché ! Heureusement, le rapprochement corporel, ça réchauffe…
On quitte donc ainsi Jocelyn, en train d’attendre le ministre de l’environnement pour le meeting reporté, et Jeannot qui part pour Fiana pour aider sa sœur à déménager.
Le trajet est relativement long. On traverse des km de forêt tropicale, avant d’arriver à des espaces à faible végétation, autrefois de belles forêts verdoyantes, brûlées par les locaux pour exploiter la terre ou en faire des prairies pour leurs zébus. Quel gâchis ! Autrefois (il n’y a pas si longtemps a priori), la forêt courait jusqu’à l’océan indien. Aujourd’hui, elle s’arrête une centaine de km avant, laissant chauve des monts ressemblant aux volcans d’Auvergne.
On arrive finalement à Manakara, et de nouveau, des flopées de pousses-pousses qui se jettent aux fenêtres du taxi-brousse. On commence vraiment à en avoir marre des pousses-pousses ! Ils essaient de nous prendre nos sacs des mains, alors que le prix n’est pas négocié. On a décidé que le prix serait de 5000 Ar pour deux (ce qui est déjà plus cher que la normale) et ils veulent absolument que ce soit 10000Ar par personne ! Hors de question pour nous. On fait alors marcher la concurrence et on trouve un conducteur qui accepte notre prix. Il se fait limite insulter par les autres, qui crient au « sabotage » ! Ils s’alignent donc immédiatement sur son prix et nous embarquent…
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