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Loading ...Nous nous levons relativement tôt pour se rendre à Tulear. Nous avons trois possibilités pour y aller sachant qu’il n’y a pas de gare de taxi brousse à Ranohira :
- Se pointer dans le centre du village à partir de 5h du matin pour essayer de « sauter » dans un taxi brousse reliant Tana ou Fiana à Tulear. Il faut à se moment là prier pour que deux personnes descendent à Ranohira pour nous laisser leur place… possible car c’est un lieu touristique, mais c’est un coup à attendre des heures dans la rue !
- Réserver des places dans un taxi brousse et attendre gentiment qu’il vienne nous récupérer en passant. Séduisant sur le papier J Sauf que nous avons déjà testé cette solution à Ranomafana et c’est tout simplement l’horreur ! Le véhicule est passé avec 3h de retard nous laissant attendre dans le froid et sous la pluie ; de plus il est très difficile de reconnaître « son » taxi brousse tellement il y en qui passent… on va donc laisser cette option de coté !
- Trouver un véhicule pour nous amener à Ilakaka à 20km où il y a une gare routière et des taxi brousses qui partent régulièrement à Tulear. C’est également la suggestion du routard ! Il faut juste savoir qu’Ilakaka est la ville du Saphir, une des villes les plus dangereuses de Madagascar, où les règlements de compte sont légion. Cependant la gare semble être le seul lieu sur à condition de ne pas jouer au touriste de base voulant absolument visiter les mines de Saphir tout en s’amusant à chercher quelques pierres…
Nous optons donc pour cette troisième solution, qui nous permettra d’être plus indépendants sur nos horaires. Ceci dit nous planifions d’être vers 7h dans le village pour négocier une voiture pour nous amener à Ilakaka.
Dès les aurores, la gardienne de l’hotel tape à la porte, nous disant que quelqu’un nous attend pour Ilakaka. Étrange on a rien réservé !
Laure va quand même au renseignement et bonne surprise ! Mami, notre précédent chauffeur, avait cherché la veille pour nous aider quelqu’un pour nous prendre dans sa voiture pour nous amener à Ilakaka.
Ils sont venus nous chercher à l’hôtel. Nous avons le choix, de payer 20000Ar et avoir la voiture pour nous ou 3000 par personne mais « a ce moment là vous serez serrés » !
Serrés ?? Même pas peur nous, on a vécu le taxi brousse ! Nous voilà donc parti pour Ilakaka dans une espèce de Peugeot 405 bien malgache !
Nous sommes 4 dans la voiture, deux devant et nous deux derrière ! On a bien fait de pas tomber dans le panneau du « vous serez serrés » ! On est comme des rois derrière !
Quelques kilomètres et un militaire arrête la voiture ! Discussion, et voilà ti pas que le militaire s’installe devant, à deux sur le siège alors qu’il y a de la place derrière ! Ben oui un Vazaha ça se respecte même qu’on est un militaire !
Un peu plus loin des gens font du stop. Ils souhaitent aller à Ilakaka. Ils sont 6. Dommage on ne pourra pas les prendre, ils ne pourront pas rentrer aussi nombreux ! C’est évidemment sans compter sur le fait que nous sommes à Madagascar !
Nous voilà donc 9 dans la voiture donc 6 derrière (4 adultes en largeur et 2 enfants sur les genoux !) !…. effectivement on ne nous avait pas menti, on est bien serré J
Enfin il n’y a plus que 15km à faire, ce n’est pas la mort non plus ! On arrive donc à Ilakaka qui finalement ressemble à une ville tout à fait normale avec son marché, ses enfants qui gambadent dans les rues et sa gare routière !
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Mami a chargé sa connaissance de nous mettre dans le taxi brousse pour Tulear. Pas question pour lui de ne pas remplir correctement sa tache ! A priori il travaille dans la coopérative du taxi brousse ! Il nous accompagne dans une petite gargotte pour prendre le petit déjeuner, il joue le garde du corps ! Il faut dire qu’avec son œil de verre il fait un peu peur ! Mais il est sympa, nous commande le café, reste avec nous lorsque l’on achète les places de bus et va même nous chercher notre monnaie (qui a eu un peu de mal revenir !) !
Et cerise sur le gâteau il s’arrange pour que nous ayons les meilleures places pour le trajet. C’est-à-dire à l’avant à coté du chauffeur, là où il a le plus de place en largeur et pour les jambes. Bref que du bonheur, d’autant que nous commençons à attaquer le Sud et qu’il commence à faire sacrément chaud !
Bien qu’il y ait beaucoup de kilomètres (211, oui c’est beaucoup à Madagascar), le trajet est plat et tout droit. Ce sera donc assez rapide (à la mode Malgache c’est-à-dire environ 4h/5h de trajet) !
Les paysages sont d’ailleurs assez monotones sur cette partie. Secs et désertiques ! Heureusement que quelques gros baobabs pointent le bout de leur branche pour que l’on puisse s’ébahir sous le regard amusé des autres passagers.
A l’entrée de la ville, nouveau contrôle de police. Pour la première fois, ils nous demandent à voir nos passeports. Et qui à eu la bonne idée de garder les passeports à proximité et pas dans une poche du sac à dos bloqué là haut sur le toit ??? Nos visas en règle, nous pouvons continuer et là c’est le drame !!
Il y a des pousses pousses partout !! On n’aime pas les pousses pousses !! Bouhhh !! Mais bon ils sont plus hauts et grands que ceux d’Antsirabe ou Manakara et on l’air plus confortables… on verra après, car là tout de suite il faut qu’on se renseigne auprès des coopératives pour organiser notre trajet vers Morondava.
Tout le monde nous a déconseillé ce trajet, qui est certes magnifique, mais dont la piste est dans un état calamiteux, rendant le voyage éprouvant. Mais on est des routards nous, même pas peur J
Après renseignement de gros car Tata partent deux fois par semaine les Samedi et Mardi. Ils mettent 48h pour s’y rendre (sans compter les pannes) avec en bonus une nuit dans le car, devant un bac en attendant son ouverture à 5h du matin…
Laure, en tant que mauvaise routarde, n’est pas très chaude ! Bon de toutes les façons nous n’avons pas le temps d’attendre Samedi. C’est qu’on a un avion à prendre dans 10 jours. Il faudra donc que nous trouvions une autre solution, location de 4*4, squattage d’une voiture de touriste, pirogue… a voir dans l’après midi !
Nous nous rendons donc à l’hôtel à pied en évitant les sollicitations des pousses pousses. L’hôtel n’est pas très loin, faut pas abuser quand même. On a des pieds, on peut s’en servir parfois ?? On n’est quand même mal à l’aise, on a l’impression de leur voler du travail…. En plus le trajet était plus long que prévu… on aurait mieux fait de se laisser tenter par les grands pousses pousses moelleux. Bon ce sera pour la prochaine fois.
L’hôtel n’est pas exceptionnel mais reste correct ! Après consultation des guides nous décidons de nous rendre au bar « la terrasse » qui semble être The Place to Be pour les ragôts, potins et bonnes affaires ! Ca tombe bien on a besoin d’aller à Belo sur Mer. C’est un petit village de pêcheur à 80km au sud de Morondava. Surement beau, mais pas facile d’accès !
On se sent tout de suite en confiance lorsqu’on arrive dans ce petit café ! Une voiture aux couleurs de l’OM garée devant, les couleurs blanc et ciel un peu partout. Je me sens tout de suite à mon aise !
On repère assez rapidement, un gars qui a l’air de bien connaître le coin. C’est un Français à la retraite, qui a eu la bonne idée de venir profiter de ses deniers à Tulear… et en profiter au passage pour mettre en cloque une charmante petite malgache de 30ans de moins que lui.
Toujours est-il qu’ils font tout pour nous aider ! Ils appellent leur chauffeur habituel, qui à un cousin qui peut nous y amener. Ce dernier nous rejoint dans le café pour négocier le prix… c’est un peu cher, par rapport à ce que l’on pensait. On refuse donc d’aller plus loin.
La question reste donc toujours la même : comment allons nous nous rendre à Belo ? Un chauffeur de taxi qui nous a entendu discuter, se rapproche de nous et nous donne le numéro d’un ami à lui que pourrait faire se trajet. On prend donc, on appellera ce soir. Il faut d’abord que nous rechargions le téléphone.
La nuit commence à tomber. On se dépêche pour rapidement passer à un café internet pour graver les photos et consulter les mails !
Nous avons pu expérimenter, la connexion la plus longue de la planète. C’était à peine utilisable ! C’est vrai qu’en France, on a plutôt eu l’habitude de s’habituer au luxe des accès haut débit. Vu d’ici un accès 20Mbits, ça s’approche de la science fiction. Il n’empêche que la vitesse n’a pas l’air de géner la petite demoiselle à coté de nous, qui en profite pour surfer sur un site de rencontre en ligne !
Il fait vraiment sombre lorsque nous sortons du magasin. Il y a très peu de lumière dans les rues, on se sent pas réellement en sécurité. On prend donc un pousse-pousse pour faire les 500m qui nous sépare de l’hôtel. Comme ça on culpabilise moins de ne pas avoir usé de leur service le matin en arrivant.
La ville n’est pas vraiment animée… on ne trouve aucune gargotte pour manger. Nous voilà donc en train d’acheter trois bananes, deux beignets et de les manger, comme des âmes en peine dans notre chambre ! Folle soirée J. On appelle tout de même le chauffeur, en lui donnant rendez vous le lendemain à 8h à l’hôtel pour « discuter »
On en profite donc pour aller se coucher tôt…. Une fois n’est pas coutume !
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en lisant votre texte j’ai de vague souvenir de l’ecole primaire…
Dans quel sens ?