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C’est encore loin, grand Schtroumf ?

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Notre piroguier est ponctuel. Nous lui présentons Marie, qui fera le trajet avec nous. Il tente de renégocier le prix. Je reste ferme : nous avions convenu de 60 000 Ar pour LA pirogue, et avons trouvé quelqu’un pour faire baisser le prix par tête, donc s’il augmente, ça n’est plus rentable ! Ok, ok, pas de problème. Nous embarquons donc. Même problème que la veille : pas de vent.

C’est pas grave, Marie est super sympa, elle nous raconte sa vie, ça passe vite. Elle vient de Toulouse, est partie faire ses études à la réunion après le bac, et vit depuis deux ans entre Madagascar et l’Afrique. Elle fait un master d’anthropologie, et étudie le sacré chez les Vezos, des pêcheurs de la côte du Mozambique. Elle vit donc dans une famille de pêcheurs, et apprend leurs coutumes, leur mode de vie. Elle est aussi partie quelques mois en Namibie où elle a vécu avec les Himbas. Elle n’a pas pris de douche pendant trois mois, là-bas, tout simplement parce que eux ne se lavent pas ! La warrior ! Enfin bref, elle est trop cool !

Ceci-dit, après 6 ou 7 heures de trajet, on commence tous à se lasser, d’autant que nous prenons l’eau, que nous avons faim, et que je commence à avoir l’estomac en vrac. Nous patientons, et à chaque tournant, nous sommes sûrs de voir apparaître Morondave derrière. Mais encore un peu de patience… Il nous faudra 10 heures pour atteindre notre destination ! L’entrée dans la ville est déconcertante. Nous entrons dans Morondave par un canal absolument répugnant. L’eau est tout sauf limpide, des objets flottants non identifiés nous entourent (en fait on les identifie assez rapidement quand même : ce sont simplement les égouts de la ville ; une rivière de merde ! Beurk !)… Pitié, ne nous faites pas mettre pied à mer pour descendre de la pirogue ! Ouf, nous accostons le long d’un quai, et gardons les pieds au sec (et au propre).

Nous rejoignons un hôtel plutôt pas mal, où Marie est aussi descendue. En ville nous retrouvons aussi Hubert, Marianne et Richard. Ils nous annoncent que nous pouvons faire le trajet avec eux jusqu’à Antsirabe le lendemain. Ils ont réservé un taxi brousse. Si nous sommes 10 à le prendre, nous paierons 35 000 Ar chacun et le véhicule sera privatisé. Ce qui veut dire que nous n’aurons pas à faire d’arrêts chargement de bananes déchargement de poule. Gain de temps précieux ! Marie est partante aussi. Elle trouve rapidement 4 autres touristes. Le tour est dans le sac !

Le soir, nous dînons chez Jean le rasta, un petit resto sympa, où on nous souhaite « Bob appétit », et où on nous saoule en fin de repas pour nous faire oublier que le gérant ne nous a pas rendu la monnaie. Tant pis, c’est un peu lourdingue l’ambiance « cool man » quand ça sert à arnaquer le client, mais moi j’ai capitulé rapidement pour aller me coucher. Cyril a persévéré un peu mais ne se sentait pas de crier « putain le rasta tu me rends mon fric ou merde » après les 5 rhums arrangés offerts par le rasta en question, alors il est rentré aussi, pour une nuit d’un sommeil profond après une soirée bien arrosée.

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